La radio airsoft - les astuces de la communication dans l'airsoft

Utilisation de la radio pendant les jeux de tir

Une communication radio efficace détermine très souvent la domination d'une équipe lors d'un jeu d'airsoft. C'est une vérité connue depuis longtemps. Cependant, à ce jour, j'ai rencontré des situations où les gens prennent du matériel de communication mais ne l'utilisent pas ou le font de manière peu optimale. C'est un fait que, comme pour tout, il faut un peu de pratique avec la radio avant de se sentir en confiance. Mais par où commencer ? On va diviser cet article en deux parties. Dans la première, on abordera la façon dont on peut s'aider soi-même avec le matériel. Dans la seconde, on s'intéressera à la façon de communiquer plus efficacement en équipe quand on parle déjà à notre appareil.

Bien qu'il soit facile d'être tenté par du matériel coûteux, d'après mon expérience, même avec une radio de base, on peut s'amuser. En cherchant le bon modèle, il vaut toutefois la peine de se concentrer sur le fait qu'il doit être équipé d'un clavier, ce qui facilite grandement la sélection de la fréquence pour émettre dans une bande. En outre, il est important de respecter certaines règles de l'étiquette en matière de communication radio, dont il sera question un peu plus tard dans l'article.

Configuration de l'équipement radio

Trouve ton équipement. Malheureusement, il ne suffit pas d'acheter une radio. Le plus souvent, on a besoin de quelques autres éléments pour communiquer efficacement. Les écouteurs, les microphones, les boutons PTT sont les éléments les plus courants et sont ceux qui nous viennent à l'esprit en premier. Cependant, il ne faut pas non plus oublier la poche dans laquelle notre radio sera cachée ou un moyen de faire passer des câbles. Cela complique les choses. De plus, il est difficile de proposer une solution unique. Beaucoup de choses dépendent de l'utilisation d'un casque, d'une casquette ou d'un masque. La plupart des équipements vendus par les magasins d'airsoft font l'affaire et le choix dépend vraiment de nos préférences.

Il est bon d'en avoir un de réserve. Malheureusement, le matériel de communication est parfois peu fiable. On peut oublier les piles de nos écouteurs ou endommager le câble en le faisant passer dans notre gilet. Cela vaut la peine d'emporter un casque de réserve pour ce genre de situation. J'utilise pour cela le kit fourni avec ma radio à l'usine. Il se trouve toujours dans mon sac à dos et m'a aidé ou a aidé des amis dans une situation difficile plus d'une fois. Ils ne sont peut-être pas de la meilleure qualité, mais ils feront l'affaire quand il n'y a pas d'autre solution.

Les radios Baofeng sont sensibles à la taille des fiches. Est-ce que vous le savez ? Vous avez acheté un nouveau bouton PTT et de nouveaux écouteurs. Vous voulez les brancher et tout vérifier avant la réunion d'information sur le champ de tir et vous découvrez que l'on ne vous entend pas, alors que vous entendez les annonces de vos collègues. Ou bien tout semble bien branché et pourtant le casque reste silencieux. Cela vaut alors la peine de vérifier que notre fiche est branchée assez profondément. Je le sais grâce aux produits Baofeng de la série UV-5 : il faut appuyer fermement sur le connecteur PTT avec la main et cela fonctionne. Si on lâche la fiche, le problème se reproduit. Dans ce cas, il vaut la peine de couper la fiche comme sur la photo ci-dessous. Cela lui permettra de mieux s'insérer dans la prise et devrait résoudre le problème.

A-t-on besoin de tous les éléments ressortants de la radio ? Parfois, les poches pour la radio sont serrées. Ou bien on les met dans la poche pour les chargeurs. Dans cette situation, il arrive que le couvercle de la prise des écouteurs nous gêne.

Si vous avez une radio comme la Shortie de Specna Arms décrite il y a quelque temps, vous pouvez alors dévisser ce couvercle. Je l'ai simplement coupé sur les autres radios. Il est rarement nécessaire et, le plus souvent, il ne fait que gêner. En outre, une bonne protection contre l'extinction accidentelle de la radio consiste à enlever l'interrupteur en plastique et le bouton de réglage du volume. Cette astuce m'a montrée Maniek44. Le bouton est rétracté en cas de besoin, et l'élément du potentiomètre qui ressort est suffisamment petit qu'il ne tournera pas en frottant contre l'équipement tactique. En même temps, on a toujours la possibilité de le régler avec les doigts.

Les buckings sont utiles. Reconnaissez-vous sur les photos ces buckings beiges que les soldats ont attachés à différents endroits ? On les appelle les ranger bands. Vous pouvez souvent les trouver dans les paquets entiers dans les magasins d'airsoft ou les magasins militaires. De plus, il est utile d'avoir quelque chose comme ça tressé autour des bretelles de notre gilet tactique ou de notre ceinture. Ils permettent de faire passer les câbles. On peut aussi s'en servir pour serrer la fiche PTT à la radio. Dans une situation où nos écouteurs tombent en panne et où on n'en a pas de réserve, on peut même les utiliser pour attacher la radio à nos bretelles et l'écouter sans écouteurs. Ce n'est peut-être pas une solution très élégante, mais elle fonctionne. En outre, dans une telle situation, il est judicieux de tourner la radio avec l'écran vers le corps, ce qui minimise les risques de l'endommager avec une bille.

Le ruban de peintre n'est pas seulement utile dans les rénovations. Si vous êtes comme moi, vous vous retrouvez parfois à réorganiser votre matériel en fonction du jeu auquel vous vous rendez. Souvent, lorsqu'on organise les câbles, comme ceux de la radio, on les colle avec du ruban adhésif. D'après mon expérience, ce n'est pas une solution idéale dans une telle situation. Quand on veut changer quelque chose plus tard, il est difficile de décoller le ruban, et en le découpant, on expose les câbles. Le ruban de peintre en papier peut être déchiré, il est donc facile de s'en débarrasser quand on veut changer de configuration. Le scotch, en revanche, tient suffisamment bien et ne devrait pas s'abîmer.

Savoir-vivre de radio dans l'airsoft

La radio doit être testée avant de jouer. L'une des erreurs courantes que je remarque et que je commets moi-même parfois, c'est que l'on ne teste le kit de communication terminé qu'au moment du jeu de tir. La moitié du problème si on le fait avant la réunion d'information, par exemple en déballant. Il reste alors la possibilité de sortir des écouteurs de réserve du sac à dos ou d'emprunter quelque chose à d'autres joueurs. Pire si on le fait alors qu'on est déjà parti sur le terrain. Cela peut sembler peu pratique, mais il vaut mieux vérifier tout à fait avant le jeu que tout fonctionne. J'ai souvent emprunté des radios à des amis et, à deux, je pouvais tester des solutions même avec les membres du foyer. Rien ne vous empêche de vous réunir avec vos amis airsofteurs pendant la semaine pour vérifier que la radio fonctionne. Le plus pratique est bien sûr d'avoir deux talkies-walkies. Il est important de savoir que les écouteurs et le micro dont nous disposons pour la radio fonctionnent avant d'aller jouer.

Utilisez des noms de code. S'il y a trois Adrians dans l'équipe, les appeler par leur prénom peut être surprenant. Il semblerait que tout le monde ait un pseudonyme utilisé par ses amis. Cependant, j'ai rencontré des situations où j'ai entendu un nom à la radio et où plusieurs personnes m'ont demandé "lequel". Si vous ne vous sentez pas créatifs, donnez-vous des cryptonymes à partir des lettres de l'alphabet de l'OTAN ou des chiffres, ou utilisez des noms ou des pseudonymes de l'école. L'important est de faire en sorte que la communication fonctionne.

D'abord, réfléchissez, puis pressez, puis parlez. Je l'oublie parfois moi-même. Mais souvent, les radios ont des interférences, elles sont silencieuses ou tout simplement nos interlocuteurs ont un échange de tirs et n'ont pas la capacité d'attention divisée pour déchiffrer le sonnet qu'on leur a écrit. Il est toujours bon d'arranger d'abord le message dans notre tête. Il faut être critique et simplifier au maximum son discours pour qu'il soit le plus clair possible. Ce n'est qu'ensuite que l'on appuie sur le bouton PTT. C'est une bonne idée d'attendre un moment avant de commencer à parler, afin de ne pas manquer une phrase. Ensuite, une fois que l'on a terminé de parler, on relâche le bouton PTT. Cela évite que le message radio ne perde sa fin et permet d'avoir plus de chances d'être compris. Il peut être difficile de s'en souvenir, surtout sous le coup d'une forte émotion lorsque, par exemple, on aperçoit un adversaire, mais c'est important. Le fait de formuler une phrase dans la tête avant de la dire fait aussi une grande différence. Dire "l'ennemi derrière l'arbre" alors que tout le monde est dans la forêt ne dira pas grand-chose. Examinons si les points de repère peuvent être indiqués. Ou est-il utile d'indiquer la direction en utilisant l'orientation horaire ? "L'ennemi derrière le bouleau tombé à 13 heures" est déjà un message bien meilleur.

Auteur : Boreq

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